En cours de rédaction
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Au 1er mars 2018, on dispose d'informations sur :
1. Le profil des bénéficiaires sortis de formation dans cette région en 2015 et 2016.
Ce sont des personnes qui ont été financées au titre d'un CIF CDI, d'un CIF CDD ou d'une formation hors temps de travail (FHTT).
2. Le parcours des bénéficiaires sortis de formation dans cette région en 2015 et 2016 :
ces données proviennent d'une enquête réalisée par l'OTP, au fil de l'eau, mois par mois, un an après la fin de
la formation (voir le questionnaire).
Ont été interrogés, les salariés ayant indiqué une adresse mail dans leur dossier.
Les bénéficiaires d'un CIF proviennent d'une quarantaine de domaines d'emploi différents.
Ils sont principalement issus de trois grands domaines d'emploi.
En Corse, ces trois domaines regroupent 54 % des bénéficiaires d'un CIF (figure 1) :
- Particularité régionale, 23 % viennent du domaine "Accueil, hôtellerie, tourisme" (7 % au niveau national) :
ils exercent des métiers tels que "serveurs, commis de restaurant" ou "employés d'hôtellerie" ;
- 16 % viennent du domaine "Commerce, vente" (13 % pour les sortants 2015 et 20 % pour les sortants 2016) : ils exercent des métiers tels que "vendeurs" ... ;
- 15 % viennent du domaine "Transport, manutention, magasinage" (19 % pour les sortants 2015 et 11 % pour les sortants 2016): ils exercent des métiers tels que "conducteurs routiers et grands routiers" ou "Conducteurs de transport en commun".
Quelle que soit leur année de fin de formation, avant d’entrer en formation, 48 % des bénéficiaires étaient en CDI, et 52 % terminaient un CDD (figure 2).
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Trois principaux domaines de formation sont choisis par les bénéficiaires (figure 5):
- "Transport, manutention, magasinage" : ils visent des formations non diplômantes (permis, CACES…) ou permettant d’accéder à un niveau V (Titre de conducteur.trice).
Ce domaine concentre 16 % (10 % + 6 %) des bénéficiaires de la région.
Toutefois le nombre de bénéficiaire des formations de niveau VI a diminué entre 2015 et 2016 (de 14 % à 6 %).
A l'inverse de celui des formations de niveau V, qui est passé de 4 % à 9 %.
- "Santé" : ils visent des formations de niveau V, de type aide-soignant(e), auxiliaire de puériculture ... Ce domaine concentre 7 % des bénéficiaires de la région.
- "Spécialités de l'agronomie et de l'agriculture" : ils visent des formations de niveau IV principalement pour devenir exploitant agricole. Ce domaine concentre 7 % des bénéficiaires
de la région, contre 1 % au niveau national.
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Dans l'enquête, les bénéficiaires ont été interrogés sur leur motivation à entreprendre une formation (figure 5, plusieurs réponses possibles).
Comme au niveau national, quelle que soit leur année de sortie de formation, les démarches offensives, c'est à dire volontaire de la part du bénéficiaire,
sont les plus fréquentes.
L'évolution dans l'emploi et la création d'entreprise semblent des motivations plus fréquentes en Corse que dans l'ensemble des régions (respectivement + 7 et + 3 points).
En Corse, 13 % des salariés ont entamé une formation suite à des difficultés dans le poste occupé (risque de perte d'emploi) et/ou des problèmes de santé (30 % au niveau national).
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Quelle que soit l'année de sortie de formation, 75 % des bénéficiaires d'un CIF en Corse se sont orientés vers un domaine de formation différent du domaine de leur emploi.
Ils ont ainsi effectué une transition externe1.
Cette volonté de changement de domaine ne s'accompagne pas toujours d'une montée en qualification.
A l'inverse, 25 % des bénéficiaires d'un CIF ont effectué une transition interne1,
soit pour monter en qualification dans leur domaine, soit pour acquérir des compétences transverses de même niveau.
Quelle que soit l'année de sortie de formation et comme dans l'ensemble des régions, 92 % des bénéficiaires ont obtenu le titre, le diplôme ou la certification délivré en fin de parcours. Seuls 2 % d'entre eux ont abandonné la formation en cours de route et 6 % ne se sont pas présentés à l'examen final ou ne l'ont pas réussi.
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Un an après la fin de leur formation, 51 % des sortants de formation en 2016 ont réalisé leur transition professionnelle :
ils occupent un nouvel emploi en lien avec leur formation (figure 8). Ce taux était de 60 % pour les sortants 2015.
Globalement, parmi les sortants 2015 et 2016, 55 % des bénéficiaires ont réalisé leur transition.
Selon les individus, les objectifs de la transition professionnelle peuvent être différents en matière de contrat de travail. Certains peuvent accepter des postes temporaires afin de se forger une expérience dans un nouveau domaine, d'autres, au contraire, ont pu entamer une formation pour sortir de la précarité professionnelle et obtenir un contrat stable. En Corse, quelle que soit l'année de sortie de formation, les contrats durables sont moins nombreux que dans l'ensemble des régions. La part de personnes en CDI a diminué entre 2015 et 2016 : un an après la fin de leur formation, 24 % des personnes sorties de formation en 2016 et ayant réalisé leur transition sont en CDI dans leur nouveau poste contre 32 % pour les sortants 2015. Parmi les sortants 2016, 63 % sont en CDD (52 % pour les sortants 2015) et 13 % ont créé leur entreprise (+ 3 points par rapport aux sortants 2015)(figure 9).
La transition professionnelle de 34 % des bénéficiaires sortis de formation en 2016 est encore en cours (contre 16 % en 2015).
Ces personnes, quelle que soit leur situation sur le marché du travail (en poste ou non), n'ont pas perdu de vue leur objectif :
elles sont à la recherche d'un emploi dans le domaine de la formation qu'elles ont suivie.
A l'opposé, seules 16 % des personnes sorties de formation en 2016 ont abandonné leur projet, pour des raisons personnelles ou professionnelles (25 % pour les sortants 2015).
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En Corse, un an après la fin de la formation, 77 % des sortants 2016 sont en poste. Ce taux était de 92 % pour les sortants 2015.
Les personnes qui ne sont pas en poste sont principalement en recherche d'emploi (51 %).
Parmi les sortants 2016, 73 % des bénéficiaires ont changé de poste après leur formation, soit par un changement d'entreprise
(57 %), soit au sein de leur entreprise (16 %). Ce taux était de 79 % parmi les sortants 2015. La différence s'explique par moins changement de poste au sein de la même entreprise en 2016.
27 % des sortants 2016 déclarent avoir repris leur ancien poste, contre 21 % pour les sortants 2015 (figure 11).
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Dans plus de 9 cas sur 10, le nouveau poste est en lien avec la formation suivie.
90 % des personnes qui ont changé de poste observent une, voire plusieurs améliorations dans leur travail.
Les sortants de formation 2016 sont en général moins satisfaits que les sortants 2015 des différents éléments de leur nouveau poste de travail (figure 12, plusieurs réponses possibles).
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Les effectifs de répondants ne sont pas suffisants pour que les graphiques suivants soient analysés
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Fongecif Corse
Carif Oref Corse
Fiche Corse
Mise à jour :
Mars 2018